Travailler avec son frère, une histoire de liens et de passion

Travailler avec son frère

Travailler avec son frère, une aventure inattendue

Quand on était petits, rien ne laissait penser qu’un jour on partagerait notre vie professionnelle. Pourtant, cela fait maintenant plus de dix ans que travailler avec mon frère est devenu mon quotidien. Et quelle aventure ! C’est une relation unique, pleine de complicité, de rires, de débats, et parfois de petits agacements aussi. Mais surtout, c’est une chance immense.

Parce que, finalement, il est devenu mon partenaire de jeu et de travail préféré. Même si, soyons honnêtes, il me rend chèvre parfois ! Mais c’est sans doute parce qu’on se comprend tellement bien. On travaille tous les deux très fort, entourés du reste de la famille. Pourtant, le lien entre lui et moi est particulier. Il est fait de constance, de confiance et d’une même énergie.


Travailler avec son frère, c’est partager la même vision

Ce qui rend cette collaboration si fluide, c’est que nous avons la même éthique de travail. Et aussi la même ambition. Nous voulons valoriser le travail fait par nos grands-parents et nos parents avant nous. Car chaque geste, chaque décision, est empreint de leur héritage. On se sent les gardiens d’une histoire qu’on continue à construire ensemble, avec respect et passion.

Et quand il ne passe pas quelques jours au domaine, il me manque. J’adore quand il arrive dans le bureau et s’installe au bout du mien. Là, tout peut commencer. On débat de tout : des tarifs, des étiquettes, de la commercialisation, de la plantation, de l’arrosage, de l’assemblage… De tout ! Les idées fusent, ça part dans tous les sens. Et, souvent, c’est dans ces moments-là que naissent nos meilleures décisions.


Des désaccords, mais toujours la même admiration

Bien sûr, il y a des jours plus intenses que d’autres. Quand j’ai mille choses à faire et qu’il débarque avec de nouvelles demandes, je respire un grand coup. Il est à fond, comme moi, et je le comprends. Mais ce n’est pas toujours simple de tout jongler. Alors, on apprend à s’écouter, à se comprendre. Et, au final, ça marche.

On n’est pas toujours d’accord. Il est plus raisonné, plus posé, là où je suis parfois plus fougueuse. Mais je reconnais souvent qu’il a raison. Et je crois que, de mon côté, je le challenge, et que ça lui plaît. Lui aussi sait me lancer des défis ! C’est ce jeu d’équilibre qui fait notre force.


Une reconnaissance infinie

Ce que j’aime un peu moins ? Ses textos tard le soir pour parler boulot. Ou ses appels quand je tente de décrocher trois jours. Mais, au fond, je souris, car c’est aussi ça, travailler avec son frère. C’est partager bien plus qu’un métier. C’est vivre une passion commune, un héritage, un engagement.

Et même si on finit parfois par reparler travail à deux heures du matin, je ne changerais rien. Parce que je l’adore. Et parce que je suis profondément reconnaissante de pouvoir vivre tout cela avec lui : ce temps privilégié, cette aventure fraternelle, cette construction patiente de notre passion et de notre patrimoine. Ensemble, on continue à écrire l’histoire commencée avant nous. Et ça, c’est précieux.